L'aventure commence ... on en a commandé un, on en a reçu deux. Deux fois plus de bonheur bien sur !!!
"Un enfant doit savoir qu’il est un miracle. Que depuis le commencement de ce monde il n’y a jamais eu, et jusqu’à la fin de ce monde il n’y aura jamais, un autre enfant comme lui." - Pablo Casals
Nous avons parlé de la vie pratique. Mes enfants sont en plein dedans. C'est chouette d’approfondir tous ça et de bien reprendre les bases (j'avais quelques lacunes ...). Ça me redonne pleins d'idées pour les plateaux et je me rends comptes que mon étagère est déjà trop petite, je vais me résoudre à enlever le plateau qu'ils n'utilisent plus trop ...
On a passé un moment très studieux (en même temps c'est rempli d'instits... on en a récupéré 2 nouvelles qui étaient dans un autre groupe anti instits ... on était 3 pas instits ...). On a pu toucher, expérimenter, s'entraîner, discuter ...
Je n'ai pas fait de photos, j'étais trop préoccupée avec cette histoire de vaccins.
Et puis j'oublie de noter tous les progrès qu'ils font alors il m'en manque les trois quart, surtout au niveau du langage.
Langage
Maman lé ou, maman lé ou? Ha lé la! J'adore...
Maman lé pa ta kala! Maman, la remorque n'est pas attachée au tracteur! (petit message aux créateurs de catalogue (notamment joué club!) vous êtes priés de prendre en photo les tracteurs avec leur remorque attachée! Cela perturbe grandement mes enfants!)
Ils se font des dialogue : a caca? a pas caca. A pas caca? A pas caca? A caca! ...
Motricité
Ils apprécient de plus en plus les puzzles et la difficultés augmente. Ils n'arrivent pas toujours au bout mais ils commencent à réussir les puzzles de ce type.
Les circuits de train sont monté avec facilité et rapidité.
Eveil
Bastien s'est mis à pleurer et hurler et crier car quand j'ai changé la couche d'Auguste celui ci n'avait pas fait caca ... je ne cherche pas à comprendre un.
Un gros ballon pour s'amuser
Un petit moment de vie
Dans la maison
Bastien s'intéresse de plus en plus aux engrenages. La trottinette n'a plus de secret pour lui (pour Auguste non plus, heureusement nous en avons 2). Le train aimanté reste un de ses jeu favoris,
Essai du pagne gagné à un jeu sur Facebook!
Un p'tit mec
Comme d'habitude, après le marché aux puces, il reste plein de bazar chez nous. Cette fois ci, les garçons y ont trouvé leur bonheur, une corde à sauter. Ils ne la lâchent plus.
Le petit train aimanté, qui reste un de leur jouet favoris.
Les enfants étaient dans la cour, alors Auguste et Bastien sont tout de suite allés jouer. J'ai rangé leurs affaires et je suis venue leur dire au revoir. Bastien s'est mis à hurler. Je suis partie rapidement, mais comme il était dehors et que ça raisonne beaucoup je l'ai entendu très longtemps. Sur mon chemin jusqu'à la voiture j'ai croisé des gens qui se demandaient ce que c'était ces hurlements.
Quand je suis revenue les chercher ils étaient attablés avec des puzzles. Bastien m'a vu et est venu en courant et en criant, avec de se remettre à pleurer à grosses larmes.
Petit bilan ... déjà j'espère que Bastien va trouver la force de se séparer sereinement. Ensuite j'ai vraiment du mal avec les transmissions, quand je vais les chercher le soir, j'ai des détails, je pose des questions et j'ai des réponses... mais quand je les laisse ... déjà ils ne me demandent rien (pas comment ils vont, si ils ont bien dormis ...), je n'ai aucune feuille de transmission à remplir et le pire du pire ... mes enfants n'ont pas de casier, je dois à chaque fois demander où mettre leurs affaires ... franchement je ne me sens pas du tout accueillie.
En sortant de la voiture les enfants ont crié : Pala (Paloya), ils étaient déçu d'aller à la crèche en pensant qu'on allait chez Paloya. J'ai essayé d'arriver un peu en avance, pour ne pas arriver au milieu des chansons. Bastien à de nouveau pleuré et j'ai fait comme la dernière fois. Cette fois ci il est allé au goûter, il a été obligé de laisser son doudou et sa tétine rapidement si il voulait manger.
Je les ai récupéré en pleine forme. Ils avaient bien mangé et bien joué. C'est Bastien qui m'a vu arriver (comme toujours), il était heureux de me voir mais a bien vite éclaté en sanglot (il se souvenait peut être que je l'avais laissé quelques heures avant).
En sortant de la crèche ils ont à nouveau dit : Paloya. Alors, comme les enfants avaient mangé, on a fait une petite promenade et on est allé lui dire bonjour. Les garçons ne voulaient plus repartir.
De mon côté j'ai profité de ces 3 heures pour buller un peu, nettoyer ma maison et surtout surtout aérer en grand toute la maison en même temps (chose impossible à faire avec 2 petits garçons qui grimpent partout, la factrice a déjà sonné pour me ramener les jouets des enfants qui étaient sur la route ... ).
Deuxième jour d’adaptation, on y va pour 2 heures de 16 heures à 18 heures.
Quand nous sommes arrivés devant la crèche ils se sont mis à hurler : non non non! Je leur ai expliqué que malgré ce matin, cette fois ci je les laisse.
Bastien a hurlé quand je l'ai déposé. Je lui ai fait un gros bisous, un gros câlins, je lui ai dis que je l'aimais, que pour moi aussi c'était bizarre de le laisser et de partir sans lui, qu'il a le droit d'être triste mais qu'il a aussi le droit de jouer et d'être heureux après. Je suis partie sans me retourner, car je sais que les professionnels sont la pour s'occuper de lui et le soutenir dans ce moment.
Je suis revenue 2 heures plus tard, Bastien avait pleuré 5 minutes puis il s'était un peu déridé. Il était tellement à l'aise qu'il est allé tirer les cheveux de son frère et des autres enfants ....
J'ai été accueillis par des super méga géniaux : Lé la Maman! Ça fait chaud au cœur.
En rentrant à la maison ils se sont fait des méga giga câlins, c'était la première fois qu'ils étaient comme ça et c'est arrivé souvent depuis. Comme si la crèche avait débloqué quelque chose. Ils étaient aussi beaucoup plus calme à la maison, heureux de retrouver leurs jouets.
Ce matin nous sommes allés à Epfig. Les enfants devaient participer à un atelier enfant. Oui, ils devaient.
La fois précédente, la séparation n'avait pas été top avec Bastien. Cette fois ci je suis venue un peu avance, pour qu'ils jouent avec les tracteurs, qu'ils soient à l'aise.
Mais en arrivant dans la pièce Bastien s'est mis à pleurer et ne voulait pas quitter mes bras. J'ai bien essayé de le donner à Eva, mais elle ne le "sentait" pas, c'est vrai qu'il pleurait beaucoup. J'ai essayé pendant 10 minutes de lui parler, de le calmer, de lui donner la tétée ... au bout d'un moment c'est Auguste qui est venu et qui voulait partir (alors qu'il était déjà allé travailler!).
J'ai abandonné, j'étais en colère, en rage ... on est sorti et je les ai installé dans la voiture en leur disant que j'étais fâchée et qu'ils n'iraient certainement pas joué. Ils n'étaient pas du tout content, mais moi je ne l'étais pas du tout non plus et j'avais besoin de ma calmer un peu. Je leur ai quand même donné leur tétine...
J'ai discuté un long moment avec Delphine (qui avait déposé ses 3 enfants). Auguste est sorti un moment faire un tour. J'étais enfin sereine et prête à partir, j'ai rattaché Auguste et j'ai encore discuté un peu beaucoup avec Delphine. Les garçons ont fini par s'endormir et finalement je ne suis partie qu'à midi.
Je pense qu'on n'ira plus à Epfig. Cela peut convenir pour Auguste mais il faut d'abord que j'essaye de le laisser seul sans Bastien et ça je ne suis pas sure que ce soit possible.