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2 personnes qui se connaissent depuis 10 ans et qui sont devenus parents de 2 petits garçons le 3 juillet 2012!
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vendredi 11 avril 2014

Faber & Mazlish 7/7

Dernier rendez vous pour nous. Nous avons principalement abordé un thème : 

  • Le rôles (ou étiquettes que l'on nous colle)
C'est très facile de mettre des étiquettes sur les personnes. Elles peuvent être mises par les parents, l'entourage, l'école, la crèche ...

Et finalement on devient l'étiquette que l'on nous colle, on joue le rôle qu'on nous octroie (cherchez bien, je suis sure que vous en trouverez une qu'on vous a collé dans votre enfance et qui a induit certains de vos comportements).

Le problème c'est que quand on s'enferme (on nous enferme) dans une étiquette, on oublie tout le reste de notre (la) personnalité. On a différents traits de comportements qui en fonction des moments peuvent être mis en avant : on peut être timide et bavarde, extravertie et silencieuse ...
  • Outils pour sortir l'enfant d'une étiquette en valorisant son comportement
* Recherchez les occasions de lui présenter une nouvelle image de lui même.
* Placez le dans des situations qui lui permettent de se voir d'un oeil différent.
* Faîtes en sorte qu'il vous entende dire des choses positives à son sujet.
* Donnez vous-même l'exemple du comportement que vous souhaitez lui inculquer.
* Soyez le coffre au trésors de ses bons coups (lui rappeler ses réussites lorsque c'est nécessaire)
* Quand son comportement reflète l'ancienne image qu'il avait de lui même, exprimez vos sentiments ou vos attentes.
Triange entre victime-sauveur-persécuteur. Dans un même conversation les personnes peuvent changer de place. 
Conversation (simplifiée) entre deux amies : 
- A : j'ai eu une offre pour un nouveau travail mais je ne sais pas si je dois quitter mon boulot actuel (victime)
- B : ho trop chouette, n'hésite pas fonce (sauveur)
- A : oui mais quand même mon boulot actuel est chouette et puis je sais ce que j'ai pas ce que j'aurais, mais bon ça me tente quand même (victime)
- B : ho mais tu m'énerves si tu veux pas de mes conseils dis le (persécuteur)

En fonction des protagonistes le A peut devenir persécuteur en disant : mais tu m'énerves avec toutes tes solutions, tu n'écoutes pas ce que je te dis ...

Généralement, quand dans une conversation apparaît le : oui mais ... cela ne veut dire que la personne ne veut pas de solutions, elle veut juste être écoutée, il faut alors être dans de l'écoute active et peut être que la personne trouvera sa solution par elle même.
  • Jeux coopératifs
Ne pas être dans la rivalité
Prendre les règles de tous

Jeu de 7 familles où le but est de trouver toutes les familles

Rendez vous dans un mois lors d'une soirée pour discuter.

lundi 31 mars 2014

Faber & Mazlish 6/7

  • Les récompenses
Qu'est ce qu'on utilise comme récompense pour nos enfants : la nourritures, les activités, les sorties, la reconnaissance, du temps, des cadeaux, de l'affection.

Comment on l'utilise : * sous forme de chantage : si tu fais ça tu auras ça
                                    * sous forme de résultat : comme tu t'es bien tenu, tu as ça

Les punitions et les récompenses sont les 2 revers d'une même médaille (une orange à le même cœur, mais quand on regarde sa peau, ses 2 côtés sont différents).

Le risque de l'utilisation des récompenses (comme de celle des punitions) c'est qu'il faut augmenter le niveau à chaque fois (récompenser par un bisous un ado de 15 ans, n'a pas vraiment de sens) et les récompenses ignorent les raisons.

(exemple : tu as été sage chez grand maman cette après midi, on va chez Okidok tout à l'heure /est différent de/ bin dis donc, comme tu as été sage, grand maman a bien pu se reposer, elle a pu avoir du calme, elle en avait vraiment besoin)


(aux Etats-Unis il y a eu une tentative pour donner envie aux enfants de lire. On leur donne un bon pour une pizza pour chaque livre lu. Effets négatifs : cela décourage la prise de risque et bloque la créativité (l'enfant va choisir un livre facile à lire), cela diminue l'intérêt pour la lecture (si on me donne une récompense pour lire c'est qu'il ne doit pas y avoir beaucoup d'intérêt), cela augmente la jalousie.)
  • Les intelligences multiples
Livre des intelligence mutliples de Howard Gadner. Il part du principe que l'intelligence est certes mesurable par le QI, mais que le QI ne tient compte que de 2 intelligences (intelligence logico-mathématique et l'intelligence linguistique ou verbale) et il en existe au moins 7 (l'intelligence logico-mathématique, l'intelligence intrapersonnelle, l'intelligence kinesthésique, l'intelligence interpersonnelle, l'intelligence visuo-spatiale, l'intelligence linguistique ou verbale, l'intelligence naturaliste, l'intelligence musicale). On peut donc avoir un QI très faible mais être très intelligent car notre intelligence se situe ailleurs.

Il faut penser à voir et à apprécier ce qui est fait et non pas ce qui n'a pas été fait (j'ai passé 2 heures à ranger la chambre des enfants, mon chéri rentre et me dit : holala, le salon est vraiment en bordel).
  • Comment encourager les enfants? 
* Par le compliment descriptif

Au lieu d'évaluer, décrivez ce que vous voyez ou comment vous vous sentez.

L'enfant nous montre son dessin.
Il faut commencer par prendre le temps de regarder. C'est beau, c'est super : le jugement se situe à l'extérieur, je suis à l'extérieur et je te dis que ton dessin est bien. Dire c'est beau est subjectif. On peut alors décrire ce que l'on voit (des trais roses, des ronds bleu, un soleil ...).
Si l'enfant insiste : Mais est ce que c'est beau? On peut lui renvoyer la question : et toi tu en penses quoi?
Le but c'est que l'enfant mette SON jugement sur ce qu'il a fait, prenne conscience de ce que lui ressent sur ce qu'il à fait.

Dire à un enfant qu'il a été gentil ou sage ne signifie rien pour lui. On peut lui dire ce qu'on a apprécié, décrire ce qu'on a vu. (j'ai apprécié que tu sois resté calme chez grand-mère, j'ai vu que tu as pris un livre et que tu t'es assis pour le lire en silence).
Pour le complimenter quand même (sans dire je suis fière de toi car alors l'enfant va avoir ce comportement pour que l'on soit fière de lui et non plus pour lui-même), on peut lui dire : je suis vraiment heureuse de voir que, je suis contente de ... On dit comment on se sent, nos sentiments.


Si jamais il y a du négatif (mon garçon a eu un trou lors du spectacle de l'école et me demande après comment il a été), il ne faut alors pas dire le négatif mais lui demander : et toi comment tu t'es senti?, si l'enfant a ressenti du négatif il va alors l'aborder de lui même et on pourra en parler.

Il faut retirer du positif de tout. En disant : Ha, je vois que tu sais faire les a (même si toutes les autres lettres sont mal faites). L'enfant se dit : ha j'arrive à faire le a, demain je m'entraîne pour les b.

Résumer en un mot

Lorsque l'enfant fait une action en peut l'encourager en disant : j'appelle ça de la persévérance, j'appelle ça de la ponctualité, il faut de la volonté, de la détermination, ça c'est prendre des initiatives, c'est ce que j'appelle de l'adaptation, c'est de l'amitié.

Féliciter notre enfant de façon descriptive
(petit travail pour la prochaine fois, réfléchir aux qualités qu'on aime chez nos enfants (les défauts viennent plus facilement))

mardi 25 mars 2014

Faber & Mazlish 5/7

  • L'outil 
Le catalogue des parents de Claude Ponti. J'ai trouvé ce livre très intéressant. Je le vois bien en cadeau pour Lucie. Ils y a tout un tas de description de parents différents et l'enfant peut choisir son parent si il veut en changer.
Feed-back de la semaine précédente : la position de gagnant n'est pas toujours confortable. L'autre est perdant, mais est-on vraiment gagnant? Mon enfant est finalement au lit après 20 minutes de hurlements, mais en tant que parents a-t-on vraiment gagné? Comment je me sens vis à vis de mon enfant?
  • Les bombes
Lors de nos conversations avec les autres, il arrive qu'on leur lance des bombes. L'autre se la prends en pleine figure et nous la renvoie. Ce sont souvent des phrases en tu : c'est toujours pareil avec toi, tu n'écoutes jamais rien!
Le but c'est de désamorcer la bombe avant de la lancer. On prend un moment, on s'arrête, on souffle (on peut utiliser un sablier).
On peut créer notre bombe avec 5 rubans. 

(ici la bombe est ouverte, je n'ai pas de photo fermée. à la base la bombe est fermée, toute noire avec les 5 petits bouts de rubans qui sortent. On tire sur les rubans au fur et à mesure, puis on ouvre la bombe et on a un coeur en or à l'intérieur)
Au lieu de lancer notre bombe, on peut la prendre en main et l'analyser. On tire sur les différents rubans de couleurs l'un après l'autre, à chaque couleur correspond une réflexion de notre part. Quand les 5 rubans sont sortis, on ouvre la bombe.
  • Noir : tout ce qu'on aurait envie de balancer à l'autre
  • Vert : observation. Qu'est ce qui m'énerve. Je prends une photo, je décris ce que je vois
  • Bleu : émotion. Comment je me sens
  • Rouge : besoin. De quoi j'aurais besoin, quel est mon besoin
  • Orange : demande. Avec tout ça on peut maintenant faire une demande à l'autre (ou a soi même). Si on fait une demande à l'autre on reprends les rubans vert, bleu et rouge : quand je vois tes chaussures qui traînent dans la cuisine, je suis vraiment en colère, j'aimerais que tu respectes mon besoin d'ordre ou de respect.
Ensuite on peut dialoguer avec l'autre. On reste bien ancrée dans notre demande, on utilise des phrases en je et on écoute l'autre et ses phrases en je. Il y a des choses à écouter des 2 côtés et à prendre en considération. Jusqu'à arriver à une zone de coopération qui convient aux 2 et où personne ne perds rien.
  • Comment doit être une demande?
On a fait deux petits jeux. Tout d'abord on était une algue, ancrée dans le sol mais qui va vers la droite, la gauche, écouter les besoins de l'autre).
Ensuite on devait faire une demande simple aux autres qui la réaliseront. J'ai demandé à ce qu'on me chante une chanson douce : j'ai eu droit entre autre à une chanson très douce, mais ultra fausse!, à Anton aus Tirol chanté très doucement ... ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais.

Une demande doit donc être :
- formulée
- précise
- claire / compréhensible
- simple
- concret / réalisable
- réaliste
- positive (on en dit pas : je ne veux pas que ...)
- négociable (différent d'un ordre ou d'une exigence)
  • Comment encourager l'enfant à être autonome
Souvent on dit des petites phrases qui ne vont pas aider l'enfant à être autonome, on va l'assister, faire à sa place. Attends je vais t'aider, laisse tu es trop petit ...
(nous avons fait une liste de choses que nous faisons à la place de nos enfants et pour la semaine prochaine nous devons essayer de laisser nos enfants faire ces choses)

Petit exercice pour ressentir comment l'enfant se sent si on ne le laisse pas faire. Audrey nous donnait des sudoku et nous les reprenais aussitôt en disant : c'est trop compliqué pour toi, attends je vais t'aider, laisse tu n'y arriveras pas (et pleins d'autres que j'oublie).
Si on fait à la place de l'enfant on va en faire des enfants dépendant (avec des phrases, petit à petit on va l'enfermer dans un état de dépendance).

Il faut laisser l'enfant faire ses propres choix et ses propres actions.


L'idée c'est quand même de laisser l'enfant faire les chose en concordance avec ses capacités!
  • Pour encourager l'autonomie on peut :


* offrir des choix aux enfants (plutôt une robe ou un short)
* montrer à l'enfant que l'on respectes ses efforts
* ne pas poser trop de questions
* ne pas se presser pour répondre aux questions (laisser à l'enfant la chance d'exprimer ses propres idées : pourquoi le ciel est bleu ? As-ton avis?)
* encourager l'enfant à utiliser des ressources à l'extérieur du foyer

* ne pas supprimer l'espoir (laisser l'enfant explorer et expérimenter)

lundi 17 mars 2014

Faber & Mazlish 4/7

  • Les outils découverts : 
Le jeu de Graines d'Amour. Il faut cliquer sur Jeu Graines d'Amour dans le menu de gauche pour voir les détails. Ce sont de très belles cartes qui abordent des thèmes très différents. L'enfant peut choisir une carte pour abordé un thème, ou peux l'emmener à l'école pour se souvenir de quelque chose.
Les livres aux pays de Magiri. Ils abordent une histoire et propose 2 options pour choisir la fin de l'histoire. Soi les enfants suivent les conseils pour trouver de bonnes solutions à la situation. Soi ils se laissent emporter par la tempête et constatent les conséquences de leurs choix.
  • Escalier de la compétence
Exemple le permis de conduire. Mais c'est valable pour tout dans la vie et notamment pour les ateliers et les connaissances que nous sommes en train de vivre. 
On oscille en permanence entre les 3 marches du haut, mais quoi qu'il arrive on ne redescend jamais tout en bas
                                                                                        ________________ 
                                                                                       /  je suis inconscient
                                                            _____________/ mais compétent (je sais rouler mais je n'ai plus besoin de faire attention)
                                                           / je suis conscient
                              ______________/ et compétent (j'apprends à rouler et je réfléchis à la manière dont je roule)
                             / je suis conscient 
______________/ mais incompétent (je ne sais toujours pas rouler mais j'ai envie d'apprendre)
je suis inconscient
et incomptétent (je ne sais pas rouler et ça ne me vient pas à l'esprit d'apprendre)
  • La différence entre chantage et solution
Si les 2 options proposées me conviennent c'est une solution. Si la deuxième solution ne me convient pas c'est un chantage. Il vaut mieux trouver des solutions que d'utiliser le chantage (je repense à Delphine qui avait dit à Gaspard (je ne me souviens plus des phrases exactes mais c'est l'idée générale) : soi tu viens dans le magasin avec moi, soi tu restes tout seul dans la voiture. Gaspard lui a répondu qu'il resterait tout seul dans la voiture (ce qui n'était pas possible)).

Petit jeu : la bataille. Une personne fait l'enfant, une personne fait le parents. L'enfant sait où il veut aller, le parent ce qui est bon pour l'enfant et donc où il veut l'emmener. On se met par deux, le parent tient l'enfant et chacun va dans sa direction = bataille car les directions, ne sont forcément pas les même.
On recommence et cette fois-ci le parent pose une main sur le dos de l'enfant et le suit en l'accompagnant.
Résultat accompagner l'enfant c'est beaucoup plus sympa pour tout le monde. Lui dire non tu ne feras pas tel métier, fait plutôt celui-ci qui te correspond le mieux, ne sert qu'à braquer l'enfant (l'ado) et à lui donner l'envie de faire l'inverse que ce qu'on lui dit. Lui dire ok, si c'est que tu veux, je suis là, je vais t'aider à faire ce que tu souhaites, on peut l'aider à se renseigner, l'aider à voir si ça lui correspond vraiment et être à ses côtés si ça solution n'est pas la bonne (l'exemple est adaptable à tout âge).
  • Les besoins
Souvent ce que nous appelons besoins sont en fait des solutions liés à nos besoins premiers. (j'ai besoin que tu arrêtes de crier, ce n'est pas un besoin, j'ai besoin de calme et ma solution c'est que tu arrêtes de crier)

                                               Parents                             /                  Enfants
conflits de solutions :   - ranger la chambre                     /     - regarder la télé

On est dans un système perdant- gagnant (si l'enfant range sa chambre le parent gagne et l'enfant perd, si l'enfant ne le fait pas, c'est l'inverse).
On peut faire un compromis (proposer une solution qui ne me conviennent pas à 100%), du coup les deux sont perdants.
En revenant aux besoins on arrive à un système de gagnant-gagnant.

                                               Parents                             /                  Enfants
conflits de solutions :   - ranger la chambre                     /     - regarder la télé
besoins :                       - d'ordre                                     /     - de liberté (choisir moi même ce que je veux)
Il faut faire l'équation de besoins et trouver une solution qui convienne aux deux. A chacun de trouver sa solution (exemple : je te propose de regarder la télé encore pour la durée d'un sablier rouge, ou je te propose de ranger ma chambre quand ce film est fini).

DERRIÈRE TOUT COMPORTEMENTS IL Y A UN BESOIN.

Liste des 13 familles de besoins, avec pour chaque famille des dizaines de besoins associés :
  • Besoins en lien avec le corps, la sécurité de base, le bien-être : physiologiques, sécurité, ressourcement
  • Besoins en lien avec moi-même : identité, liberté, créaiton, conscience
  • Besoins en lien avec les autres : liens affectifs, relation, vie sociale, contribuer, acceptation de la VIE, spirituels

  • Les différentes étapes pour la résolution de problème
* Étape 0 : choisir le bon moment
* Étape 1 : parler des sentiments et des besoins des enfants
* Étape 2 : parler de vos propres sentiments et besoins
* Étape 3 : faire un remue-méninges en vue d'une solution mutuellement acceptable
* Étape 4 : écrire TOUTES les idées sans les évaluer
* Étape 5 : choisir les suggestions qu'on aime, celle que l'on n'aime pas et celles auxquelles on prévoit de donner suite
* Étape 6 : faire un contrat et une évaluation dans une semaine

mardi 11 mars 2014

Faber et Mazlish 3/7

  • Comment gérer notre colère
Souvent on demande aux enfants de gérer sa colère chose que nous même, en tant qu'adulte, nous n'avons pas appris à le faire et ne le faisons pas.

Audrey nous a fait un démo avec de ballons de baudruches qu'elle a gonflé au fur et à mesure (sans faire de nœuds elle les tient fermé). Les ballons représentent toutes les petits colères accumulées la journée (par ce qu'on a été en retard, parce que notre chef a été un peu concon, parce qu'on a eu des clientes "rigolotes" ...). Quand on rentre le soir avec tout ces ballons gonflés, il suffit parfois d'une petite question anodine du conjoint (on mange quoi ce soir? (question personnelle qui m'énerve beaucoup)), pour que tout nos ballons explosent d'un coup (Audrey a lâché tout les ballons d'un coup, ils ont volé partout ... c'était assez parlant!) et qu'on s'en prenne à la mauvaise personne.

Il faut donc apprendre au fil de la journée à dégonfler les ballons accumulés, il faut arrêter d'être dans le faire pour être dans l'être.

* L'échelle de la patience (vert, orange, rouge). On peut demander à l'enfant de nous montrer où il se situe la maintenant et lui montrer la notre. On peut lui faire comprendre que ça fluctue, que ce n'est pas fixe. On peut utiliser l'échelle de la colère.

smileys Forum  smileys Forum  smileys Forum

* Il faut aussi essayer de dire quand ça va bien.

* On peut imager notre patience pour l'enfant, j'ai une patience grosse comme une pastèque ou grosse comme un grain de sable.

* On peut le matin faire la carte météo de comment on se sent pour la journée (ensoleillé, nuageux ...)

* Utiliser les cartes de retour au calme.

Toutes ces astuces ne sont pas la pour qu'on ne soit plus fâchés. On reste fâché mais on n'est pas dans la démesure (à crier sur les enfants qui eux de toutes manières de nous écoutent plus ... hum hum ...).

  • Les phrases en JE
Tu m'énerves !!! : l'autre est en cause
Ça m’énerve !!! : le comportement de l'autre est en cause
Je suis en colère !!! : Je prends la responsabilité de mon état
Ce sont 3 nuances, notre état est le même!

Ensuite Audrey nous a fait un mime et nous avons du dire ce que nous avons vu. Ça a montré la différence entre observation et interprétation! Ce qui est observable c'est ce que l'autre ne pourra pas contredire.
L'observation c'est la basse, ce n'est pas discutable (exemple : il y a de l'eau par terre = ok; il y a de l'eau partout = non derrière la porte il n'y a pas d'eau!).

Lorsqu'on est en conflit, l'observation est un point de départ. Avant de dire une phrase en je, je peux partir de l'observation (exemple : quand je vois de l'eau par terre je suis vraiment fâchée).
  1. observation (on peut commencer la phrase par : quand je vois (= on ouvre les yeux et on prend une photo))
  2. phrase en JE + émotion
  • La punition
Qu'utilise-t-on comme punition : - isoler l'enfant - privation - chantage - tapes ...
Le côté négatif de la punition : - il faut augmenter le niveau à chaque fois (à 15 ans une tape sur la main n'aura aucun effet)
- on entre dans des mécanismes de défenses (provocation, confrontation, baisse de l'estime de soi)
- les enfants en profitent quand on est pas là
- les enfants apprennent par imitation

Les punitions et les récompenses sont les 2 faces d'une même pièce : la suite ici

                   Au lieu de punir,
* on peut indiquer une façon de se rendre utile
* laisser l'enfant subir les conséquences de son comportement (sans sermonner ni faire la morale)
* exprimer nos sentiments avec vigueur
* formuler nos attentes
* montrer à l'enfant comment redresser la situation
* donner un choix

* passer à l'action

lundi 17 février 2014

Faber & Mazlish 2/7

Ce matin j'ai à nouveau déposé mes garçons en pyjama chez leurs grands parents. Ils y ont pris leur petit déjeuné.




Puis j'ai retrouvé mes 4 acolytes pour la deuxième session.
Nous avons abordés entre autre les manières de faire de l'écoute active.

  • Les outils
les cartes des émotions. Qui permettent d'aider l'enfant à mettre des mots sur ce qu'il ressent. Quand il est dans une émotion forte et qu'on n'arrive plus à communiquer on peut lui donner les cartes et lui demander laquelle ou lesquelles le représente le mieux. Ça permet d'entamer la discussion et de mettre des mots sur ce que l'enfant ressent. Avec les plus petits on va utiliser les émotions de base (heureux, triste ...), pas besoins de savoir lire, les têtes suffisent pour que les enfants comprennent l'émotion.
les sablier. Qui permettent de fixer un temps visuel pour l'enfant. Tu as un sablier bleu pour mettre ta veste, un sablier noir pour être dans la salle de bain, tu peux jouer encore un sablier rouge. Quand le sablier est fini l'action doit être finie! Les enfants prennent ça sous forme de jeux.
* Tétard ne sait plus quoi faire avec ses parents. Il m'a beaucoup plus, ça montre que parfois les parents disent quelque chose mais qu'on peut changer d'avis (en gros!)
* Colère tu m'énerves. Avec une chouette colère à ranger dans un sac
  • Comment faire de l'écoute active
* reformulation : ce que j'entends
* reflet : j'ai l'impression que
Pour la suite : il faut aider l'enfant à trouver sa solution.
Les enfants envoient des messages codés, que l'écoute active nous aide à décoder.
  • Les freins à la communication
(quand on se sent attaqué, soit confrontation, soit baisse de l'estime de soi)
Les phrases que l'on dit tout les jours et qui n'aide pas à la communication :
* Mets tes chaussures
* Bouge pas
* Arrête de ...
* Non / Stop                                 
* Dépêche-toi
* Alleeeeeeeeeeeeeeeeeez
* Attends

On leur demande d'obéir, obéissance = pouvoir
On ne leur fait donc pas des demandes (on doit pouvoir accepter un oui ou un non), mais on a des exigences (si le non n'est pas accepté alors c'est une exigence).
  • La coopération
Pour arriver à notre fin, on peut utiliser la coopération
* Tu as un sablier bleu pour mettre ta veste ...
* On va voir qui de nous 2 est le plus rapide
* On essaye de monter les marches 2 par 2?

Lors d'un conflit où tout le monde est rouge.
Souvent le conflit se règle avec un perdant et un gagnant, le but c'est d'avoir 2 gagnants.
  • Outils pour la coopération quand le parent est rouge et que l'enfant est vert
* décrire le problème (je vois que le lait est resté sur la table (pas tu as oublié de ranger le lait))(au lieu de blâmer ou donner des ordres)
* donner de l'info (le lait tourne quand on le laisse sur la table)(au lieu d'accuser ou d'insulter)
* juste un mot (le lait (sur le bon ton, pas accusateur))(au lieu de parler en paragraphes)
* écrire une note en faisant parler l'objet
* phrase en je. Commencer par je et dire ce que je ressens (je suis fâchée de voir que le lait est resté sur la table)

On a aussi parlé du jeu j'aime/j'aime pas, inspiré du blog de Jessica. J'aime beaucoup cette idée et j'essaye de la mettre en place avec les garçons (quand j'y pense) ça permet aussi de réviser les émotions que l'on connaît et d'en trouver des nouvelles à s'approprier.

mardi 11 février 2014

Faber et Mazlish 1/7

Aujourd'hui j'ai entamé la première séance des ateliers de communications parents/enfants Faber&Mazlish.
Je pense que pour moi c'est encore un peu tôt. Mais l'occasion s'est présentée de suivre des ateliers qui se déroulent le matin et non pas en soirée. J'en ai parlé avec la baby-sitter pour voir ce qu'elle préférait, garder les enfants 7 matins où assurer 7 couchés (dans l'hypothèse où Jonathan rentre tard les soirs des ateliers). C'est donc les ateliers du matin qui l'arrangeaient le mieux et comme il n'y en a pas souvent, j'ai sauté sur l'occasion.

J'ai donc déposé mes enfants en pyjama chez leur grand mère ce matin.
La matinée fut enrichissante, bien que je connaissais certains points abordés, j'ai pu les approfondir et en découvrir d'autres. Nous avons principalement parlé des émotions, de l'importance de ne pas les nier. Audrey nous a fourni une liste d'émotions de ce type, qui permettent de varier et de trouver l'émotion la plus proche de ce que l'on ressent. (J'aime beaucoup cette liste, il faut que je pense à l'accrocher à porter d'yeux pour m'y référer quand j'essaye de mettre des mots sur les émotions des enfants).

Une des choses que j'ai trouvé important lors de ce premier ateliers : c'est de se dire, dans 20 est-ce que c'est vraiment ça dont j'ai envie que mes enfants se souviennent?


On est toujours dans des émotions agréables (on est vert) ou désagréables (on est rouge).
                                                      smileys Forum                                     smileys Forum
  • Il y a 4 temps relationnels :

      Parents                                                                         Enfants
1       smileys Forum -> on peut entrer en relation avec l'enfant                  smileys Forum (c'est le problème de l'enfant)
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2       smileys Forum (c'est mon problème)                                                        smileys Forum
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3       smileys Forum  (le problème appartient au deux)                                      smileys Forum
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4       smileys Forum  -> c'est le moment de faire passer nos valeurs           smileys Forum
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  • Les zones d'acceptations 
Elles peuvent varier en fonction des personnes (ce qu'on accepte pour une enfant, on peut ne pas l'accepter pour un autre, ce que papa accepte, maman peut ne pas l'accepter), du moment (si on est fatigué, malade, heureux...), de l'environnement ...

En tant que couple, on a des listes de valeurs dans un ordre différent qui nous permettent d'être complémentaire. On n'est pas obligé d'avoir un front commun en permanence : si papa accepte que les enfants sautent sur le canapé mais que maman non. Devant les enfants on peut dire : je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que papa a dit, mais il l'a dit donc on va le faire.
  • Les obstacles à la communication que l'on se met lorsqu'on discute (un simple discussion banale entre copine ou avec nos enfants. Exemple : mon enfant rentre de l'école et me dit qu'il ne veut plus y retourner ... avec ces obstacles on ne saura pas la vraie raison)
* ordonner, diriger, commander
* menacer, avertir, mettre en garde
* moraliser, prêcher, faire la leçon
* conseiller, donner des solutions
* ridiculiser, humilier, étiqueter, sarcasme
* juger, critiquer, blâmer
* complimenter, approuver
* consoler, rassurer, sympathiser
* enquêter, questionner, interroger
* divertir, esquiver, distraire, blaguer
  • Mécanismes de défenses
Lorsque nous sommes rouge (smileys Forum) et que l'on se prends un obstacle à la communication, il y a 2 mécanismes de défenses (je me sens attaquée, je me défends)
    - on peut aller vers la confrontation, la défense, la colère
    - il y a une baisse de l'estime de soin, du repli, de la fuite

  • Dans la relation d'aide, un des plus grand outil est l'ECOUTE.
Il y a plusieurs types d'écoute :
    - l'écoute passive : il faut être disponible, avoir envie d'écouter, une attitude adéquate, on se tait, on écoute en silence et avec attention, (au lieu d'écouter à moitié). On peut accueillir leur sentiment à l'aide d'un mot "hum", "ha", "je vois". (au lieu de questions et de conseils)
     - l'écoute active : on fait de la reformulation (ce que l'enfant dit) ou du reflet (ce que l'enfant vit). 
  • Pour montrer aux enfants que l'on accueil et respect leurs sentiments on peut encore :
* Nommer le sentiment ou l'émotion : ça à l'air frustrant! Utiliser cette liste (au lieu de nier le sentiment)
* Utiliser l'imaginaire pour leur offrir ce qu'ils souhaitent : j'aimerai pouvoir faire mûrir la banane pour toi tout de suite! (au lieu d'utiliser la logique et les explications)

On peut accueillir tous les sentiments. On doit limiter certaines actions : Je vois combien tu es fâché contre ton frère. Dis-le lui avec des mots, pas avec tes poings.